1. |
Le Chariot pt. 1
07:14
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Je ne suis pas là pour dissoudre l'Attraction
Je suis là pour être aspirée par l'Attraction
La sphère noire transperce
L'astre divin guette
Les six corps graciés, cassés
Par la crasse de la lumière salutaire
Choir devant l'oracle
Se savoir coupable, coupable !
Je prie le miracle.
L'ascète se jette dans l'eau glacée
Le corps violet pourri dans la rivière
Le lierre se débat, ressort des pores
Ses yeux d'or sont plongés dans le sable.
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2. |
Le Soleil pt. 1
03:52
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Des chevaux courant au lever héliaque
Survolant l' automne monotone
Je regarde la voûte céleste
Dont la couleur est atténuée
Par une trisémie inachevée
Des chevaux courant au lever héliaque
Survolant l' automne monotone
Dans une syncope infernale, je restais
Dans une idolâtrie sans limite, je restais
Dans le tonneau hivernale, je restais
Alors que L’enjôleur découvrait ma stupeur, je restais
Même si j'étais le souffre-douleur, je restais
J’achevais le plaisir orgiaque, je restais
Dans le tonneau hivernal, je restais
Alors que L’enjôleur découvrait ma stupeur, je restais
Même si j'étais le souffre-douleur, je restais
J’achevais le plaisir orgiaque, je restais
La lune se hissait avec un cœur brisé
Les glaciers vêlaient au grès de la tempête
Tout s'est arrêté pour tout recommencer
Seulement, l'automne est passé, sans chaleur, ni clameur.
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3. |
Le Soleil pt. 2
04:57
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Light, Blind, Sun, Lies
Renaître à l'aube,
Après avoir rêvé
Revêtir le vent,
Après avoir dérivé
Connaître le beau,
Après avoir laisser faire
Aplatir les maux,
Après avoir souffert
Laissée pour compte ! Aimer
Au coucher héliaque
Tu Répands ta lumière
Sur l'aurore bleue
Laissée pour compte ! Aimer
Dans un trouble crépusculaire.
Aphélie sirupeux !
Homélie silencieuse !
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4. |
L'Arcane Sans Nom
01:53
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Instrumental.
This is a cover from "Blue In Green", by Miles Davis.
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5. |
La Maison-Diev pt. 1
04:40
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Le souffle dans son cou lui insuffle des tremblements silencieux
Si lents ils suffisent à lancer un désir inconscient
Alors que la lampe est dressée, la porte est fermée
La moiteur du baiser,
La lenteur de la caresse
La douceur de l'illusion
Le leurre de la tendresse
Sur sa peau juvénile
La peur volubile
Travesti la sueur
En coulée de toxines
L'agglomérat de chair transformé en sphères vides
Des saphirs désarmés avides de mélange fragile
Il suffira d'un instant, trop tard pour espérer
L'amour est déformé, c'est un Ars Moriendi ironique.
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6. |
La Maison-Diev pt. 2
05:16
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La rue se meut en spectacle
La nuit se meurt en débâcle
Je suis sur le réceptacle
De la honte et pourtant je monte.
L'escalier rond, cassé par la danse des passants
Impatiente de toute jouissance
J'amasse des tâches de rire, il vaut mieux pourrir
Sous terre ou brûler pour mieux s'aimer.
Devant la moue impassible, on peut faire l'impossible.
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7. |
Le Chariot pt. 2
07:07
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Visage attardé je suis la bâtarde tournée vers le passé, maussade, vers un futur versé dans une coupe.
L'avenir est retardé, blafard, érodé par un silence décuplé, par l'humiliation distordue.
Je continue la douloureuse libation.
Je suis sur la roue oxydée pénétrée par la distorsion
Il faut abattre la saleté mais elle revient exaltée, sans passage du temps,
Toujours fardée de laideur.
Dans l'expiation, je plaide tant !
Mon corps immatériel s'éventre d'impudeur et mon esprit se retarde dans une mélasse sans odeur.
Pourquoi ?
Je vous demande pourquoi je reviens avilie par passage du temps,
Toujours fardée de laideur.
Tournée vers le passé, maussade, érodée par un silence décuplé ;
Par l'humiliation distordue et le dégoût.
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8. |
L'amovrevx
08:45
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Je suis toujours là
Bâtard !
Le noir se distord.
Le chaos se dessine.
Les pieds l'un devant
L'autre, l'autre
Pendant que les arbres
Gelés dansent, il parle.
Le paysage meurt
Laissé.
J'ai envie de partir
De ne plus jamais, revenir
Des cris pudiques
Résonnent, résonnent
Dans mon imagination
Je voudrai hurler
Le vent tourbillonne autour de mon visage pour l'agresser et un long silence plane dans les nuages.
Je suis toujours là
Bâtard !
Se figurer la violence
Un rythme soutenu, des cries.
Le chagrin transperce
Trivial
Cette âme vulgaire
Un fabuleux et triste mystère, mystère
Il n'y a que de pâle,
Remords, remords
Se figurer la tristesse
Une cadence. Misère !
Le paysage meurt
Laissé, laissé
J'ai envie de partir
De ne plus jamais, revenir
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