1. |
Snatcher
06:26
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Je suis coincée dans une fiole,
Les membres entassés
Je ne peux pas bouger.
Le chasseur n'est pas loin
Il découpera ma naïveté.
Ces émanations de myrrhe !
Le cauchemar commence.
Sur sa couche de cachemire
Il propage son prophage
Volute aliénée, obsédée
L'esprit submergé, abusé
Je retourne dans la fiole
Débordante d'éthanol.
Je suis rentré dans ta tête
Je n'en sortirai jamais.
Ton corps n'est plus le tien
A jamais il sera mien.
Je retourne dans la fiole
Il étiole mon visage enfantin
Cacochyme dans la tourie.
Amaigrie par la torpeur
D'un passage rance et pourri.
Il est celui qui renaquit
Je suis celle qui ne fera rien.
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2. |
Surreptitious Cluster
04:20
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Grabataire,
Frissonnant d'une dernière intuition
L'amas globulaire explose
La grâce lui sourit.
Elle embrasse sa frénésie.
Embrase d'un baiser transi sa fantaisie démunie
Face à l'axiome qui l'absorbera
Et pourtant il marmonnera :
Surreptitious Cluster
« Je m'effondre, je ne suis plus »
Le regard stellaire
Lui offre la galaxie toute entière.
Le halo de lumière
Se ternit au plus loin de la Terre.
Sa prière ne peut que s'enfouir,
Contrainte à s'enfuir dans ce labyrinthe
De son emprunte spongieuse
Ne fuira pas son idéal.
En Symbiose posthume avec la création,
La nébuleuse s'éreinte de la glose de la fortune.
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3. |
Nana Buluku
04:56
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La lumière des réverbères forme des tentacules imaginaires.
Leurs bras poisseux se resservent sur le bitume visqueux.
De ma chair écartelée dans la brume de l'été,
Les cloches sonnent, effilochent l'esthète, elles résonnent dans ma tête.
Chaos primordial
Enraciné dans l'eau boueuse
Le caprice de l'hybris consterné,
La tentatrice bascule, recule.
Elle esquisse le vice pendant
Que l'haruspice s' immisce sur l'autel sacrificiel
Hôte condamnée
L'aliénation est proche.
Arrêtez ce calvaire.
Freinez mes travers.
Tuez ma crainte.
Écoutez ma complainte.
Le glas tinte.
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4. |
La Langue Sanglante
04:28
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(Instrumental)
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5. |
Bahir Dar
06:30
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Dualité absorbante.
Bloquée dans une réalité
Alitée sur un bloc étouffant.
Boire, sentir l'euphorie perdue.
Quelque part, se perdre au Nil Bleu. Paradoxe.
Admirer le trouble de l'équinoxe.
Imaginer demain. Une journée fuyante.
Tana, Spectre, Charognard, Bahir Dar
Lalibela, Paranoïa, Charognard, Bahir Dar
Tu rames, tes pagaies crament.
Le sort s'amoncelle en amont et en avale ton corps.
Pétrifiée pour l'heure, tu glisses au fond de l'abysse.
Ce n'est pas un leurre, la Sibylle l'avait prédit.
Le spoiler volubile dessine un soir ta tragédie.
Tu tourbillonnes dans le noir sans but dans ta chute.
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6. |
Jericho's Pride
05:28
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J'anéantirai les idoles
Je détraquerai tous les symboles
Je me dévêtirai sur les fontaines sacrées
Je ne serai plus jamais enchaînée
J'entrevois l'exhalation pestilentielle
Je savoure l’œuvre de chair
Je susurre la tendresse démentielle
Je cris dans le temple des murmures
Capricieuses sulfureuses, blessées
Ces ombres élastiques mastiquent.
Le regret d'une vie brisée.
Ces flots entrelacés mystiques
Sont englués dans la ferveur.
Je bénirai ces ondes vibrantes,
En toute impunité cloîtrée.
Je suis synthétique sans saveur
Ni sauveur
J'annihilerai La Providence
Je glorifierai les entités
Je sentirai le Tout-Puissant
Je maudirai la chasteté
J'attendrai ma Sentence
J’exalterai la sensualité
Je ravagerai la bienséance
Je vouerai mon corps au péché
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7. |
Dar Es Salaam
06:31
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Un sourire de malice mal hissé entache
Le visage d'un inconnu.
Il faut que tu saches, qu'il s'approche, se rapproche.
Sa pupille lascive trouble ta lucidité et excite ton ivresse.
Le Renouveau crépite, tu te lies à l'illicite.
L'aquarelle s’avilit, elle diminue, tacite.
La tourterelle se meurt dans la fresque salie.
Ta léthargie prendra la forme d'une anomalie.
Le fanatique ne sera que chimérique.
Jupiter l'exterminera et ne saura pas
Que toi pendant cet orage tu t'immergeras dans les méandres
Suprême de la passion dévorante.
Ces bouffées délirantes atténuent ton chagrin,
Le délice du poison est un supplice.
Tu ne peux pas absoudre cet absolu cynique.
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8. |
Psalm 32
06:01
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Le songe du vengeance
Le mensonge d'une errance
Tiens ! Pourriture
Que retentisse ta torture
Psaume 32
Tant que je me taisais, mon corps dépérissait; je gémissais toute la journée,
car nuit et jour ta main pesait lourdement sur moi. Ma vigueur avait fait place à la sécheresse de l'été.
-
Luxure difforme
Confuse, exclue.
Rudes caresses
L'altitude de la faiblesse
Si la vertu déchaîne mon fiel
La nemesis m’enchaîne à la haine.
L'âge innocent que l'érotisme profane
Se fane dans des tréfonds fiévreux.
Je me morfonds de justes sévices.
Il me déshonore pour une heure de stupre.
Avec stupeur, j'apostasie.
Je ne désire que l'amnésie.
Appréhendez ma miséricorde.
Je vis toujours dans la discorde.
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